Que vous soyez égaré dans la nature ou que vous aimiez concocter de nouveaux plats à partir d’ingrédients sauvages, identifier les plantes comestibles est une compétence essentielle pour tout amateur de plein air. Des centaines de plantes nutritives et délicieuses poussent dans tout le pays, mais de nombreuses espèces peuvent être nocives, voire mortelles, si ingérées.
Comment identifier les plantes toxiques
Identifier avec certitude les plantes peut s’avérer difficile. En cas de doute, certaines caractéristiques simples peuvent indiquer si une plante est toxique ou non. Voici quelques indications simples à observer :
- Épines, piquants ou poils fins sur les feuilles ou les tiges
- Gousses contenant des bulbes, des haricots ou des graines
- Sève blanche laiteuse
- Tiges ou troncs dégageant une odeur d’amande
- Feuillage à trois feuilles
- Éperons roses, violets ou noirs sur l’épi de la graine
- Feuillage ressemblant à de l’aneth, du persil ou des feuilles de carotte
- Goût intensément amer ou savonneux
De nombreuses plantes toxiques présentent une ou plusieurs de ces caractéristiques. Toutefois, il existe également plusieurs plantes sauvages comestibles qui partagent des caractéristiques similaires et qui fournissent des aliments riches en nutriments et délicieux pour ceux qui aiment explorer la nature.
Quelles sont les plantes comestibles les plus courantes en forêt ?
Il existe une grande variété de plantes comestibles en forêt, on vous a regroupé les plus courantes en 3 grandes familles:
- Les baies sauvages : les baies sont une excellente source de vitamines et de minéraux. Les baies les plus courantes en forêt sont les mûres, les framboises, les fraises des bois et les myrtilles.
- Les racines sauvages : les racines sont riches en fibres et en nutriments. Les racines les plus courantes en forêt sont les racines de bardane, de pissenlit et de consoude.
- Les feuilles sauvages : les feuilles sont riches en vitamines et en minéraux. Les feuilles les plus courantes en forêt sont les feuilles d’ortie, de plantain et de chardon.
4 plantes comestibles à trouver facilement en forêt
Pissenlit
Connu comme une mauvaise herbe omniprésente dans le monde entier, le pissenlit est un élément de base de nombreuses cultures alimentaires depuis des millénaires, car toutes les parties de la plante, à tous les stades de son cycle de vie, sont comestibles. Le pissenlit est riche en vitamines A, B et C, et contient des niveaux élevés de magnésium et de fer.
Faisant partie de la famille des tournesols, le pissenlit se reconnaît à ses feuilles lisses et glabres aux bords dentés. Les tiges sont creuses et mènent directement à un porte-greffe expansif. Cueillez les feuilles au début du printemps, lorsqu’elles sont les plus tendres et les plus nutritives, et récoltez les bourgeons jaune vif juste avant qu’ils ne fleurissent, car ils peuvent rapidement monter en graine.
Asperge
Le printemps et l’automne sont généralement les meilleures périodes pour partir à la recherche de nourriture, et l’une des plantes que vous rencontrerez probablement est l’asperge. L’asperge sauvage pousse en abondance au printemps le long des routes ensoleillées et des fossés d’irrigation, dans un sol meuble et sablonneux. Il s’agit d’une plante vivace qui continue à produire de nouvelles pousses chaque année. Par conséquent, si vous repérez une bonne récolte d’asperges, n’oubliez pas de revenir sur votre itinéraire au printemps suivant.
Les asperges sauvages se reconnaissent à l’automne à leurs tiges jaune vif ou orange et à la présence de baies sous la végétation buissonnante. Marquez l’endroit et revenez au printemps pour récolter les tiges vertes et tendres. Recherchez les tiges dont la base est blanche et la couronne bien formée avec une légère couleur pourpre.
Ortie
L’une des plantes sauvages les plus répandues et les plus connues, l’ortie a un grand intérêt d’un point de vue nutritionnel. Un substitut tout à fait convenable aux épinards grâce à sa saveur riche et minérale.
Les plantes d’ortie atteignent environ un mètre de haut et ont des feuilles dentées vertes foncées à croissance opposée. De petits poils poussent sur la face inférieure des feuilles d’ortie et peuvent provoquer une piqûre aiguë chez les cueilleurs imprudents qui ne portent pas de gants. L’ortie pousse en abondance le long des cours d’eau, dans les zones partiellement ombragées.
Vous pouvez manger les feuilles d’ortie fraîches en salade si vous les cueillez jeunes, car elles n’auront pas le même pouvoir urticant que les plantes adultes. Sinon, vous pouvez neutraliser la sensation de piqûre et la saveur légèrement amère en faisant cuire les feuilles à la vapeur, en les faisant sauter ou bouillir pour les utiliser dans des tartes, des plats en sauce, des sautés et des pâtes. Vous pouvez également sécher les feuilles et les conserver pour une utilisation médicinale hivernale sous forme de thé.
Baie de sureau
Les baies de sureau sont utilisées depuis des siècles dans la brasserie et la vinification en raison de leur arôme musqué. Elles ont également de puissantes propriétés médicinales, car elles sont riches en vitamine C, en antioxydants et en flavonols.
Cependant, il est important d’identifier correctement la plante, car elle a un aspect similaire à celui de la ciguë mortelle. Seules les fleurs et les baies du sureau peuvent être consommées ; le reste de la plante est toxique.
Le sureau pousse dans les habitats forestiers humides et les buissons denses peuvent atteindre 12 pieds de haut. Les tiges sont brunes et ligneuses, avec une apparence d’écorce près de la base du buisson. Les feuilles, de couleur vert clair, ont une forme allongée et des bords dentelés qui poussent de manière opposée.
Les plants de sureau en fleurs se distinguent par leurs grappes de fleurs blanches à cinq pétales qui poussent sur des tiges vert clair. En été, les baies pourpre foncé forment une grappe en forme de parapluie de 10 à 20 fruits, chaque baie ayant un diamètre d’environ 1,5 cm.
Utilisez les baies et les fleurs pour préparer des cordiales, des infusions ou du thé, ou faites-en des biscuits, des gâteaux et des tartes.
